La Vie est Brève et le Désir sans fin - Patrick Lapeyre

Titre original : La Vie est brève et le désir sans fin

Édition : P.O.L

Parution originale : 2010

Genre : Contemporain

Quatrième de couverture : Nora n'aurait jamais dû revenir à Paris. Jamais. Mais elle est comme ça. Elle croit toujours que le temps est reversible. Donc elle est revenue. 

 Oh! Louis, I've missed you so much, so much, lui a-t-elle dit. 

Et il en a perdu la parole.

André Prévost a dit : « Le bonheur dans l’amour est un état anormal ». Il semblerait que Patrick Lapeyre, qui emprunte son titre à un vers du poète japonais Issa pour son7ème roman, ai tenté de nous illustrée cela d’un parfait exemple avec La vie est brève et le désir sans fin, chronique de la souffrance amoureuse à travers un triangle transatlantique.

D’un coté Murphy, Trader américain, l’amant abandonné à Londres, celui qui attend.

De l’autre Blériot, personnage principal qui, s’il aime sa femme, est totalement et désespérément amoureux de sa petite maîtresse anglaise.

Et entre les deux, Nora Neville, « l’enfant Nora », celle qui « choisit de ne pas choisir et de tout garder », l’amante de neige, qui ne cesse de disparaître de l’un à l’autre, et « qui estime qu’il n’y a rien à expliquer, ni pourquoi on s’aime, ni pourquoi on se quitte »…

Dès les premières pages nous sommes emportés par la souffrance de chacun des personnages, chaque ligne, chaque phrase a un caractère définitif et dramatique qui nous bouleverse. Tout en métaphores vertigineuses et images inattendues, Patrick Lapeyre nous offre un morceau de vie authentique, avec des sentiments vrais, des personnages vrais, des batailles d’amour, et de vraies séparations, qui chaque fois nous surprennent autant que les personnages eux-mêmes.

Un livre pourtant toujours tout en douceur, plein de tendresse et d’humour, qui nous emporte et nous renverse.

Un livre qui n’a pas de fin, ou ne doit pas en avoir, parce que « l’Amour est sans solution ».